Marseillaise
Un exemplaire du chant dédié à l’armée du Rhin parvient à Montpellier entre les mains de François Mireur . Mireur gagne Marseille avec son unité. A la fin d'un banquet offert aux délégués par le Club des amis de la Constitution, il interprète le chant repris par l'assistance électrisée. Deux journalistes, Alexandre Ricord et Micoulin, après avoir demandé des copies du chant écrit par Rouget de Lisle, décident de le publier.
En route pour Paris les bataillons de fédérés marseillais commandés par Barbaroux se mettent à entonner le chant volant de ville en ville.
L'hymne est repris à l'entrée des fédérés marseillais dans Paris en juillet 1792. Un numéro de La Chronique de Paris note que les Marseillais « le chantent avec beaucoup d'ensemble et le moment où ils agitent leurs chapeaux et leurs sabres, en criant tous à la fois Aux armes, citoyens ! fait vraiment frissonner.
Le chant est enseigné sur les places publiques et se répand à toute vitesse. Il est alors appelé Hymne des Marseillais puis deviendra La Marseillaise jouée dans tout le pays comme chant de la République combattante.
La Marseillaise accompagne les grandes fêtes civiques. On lui ajoute des couplets dont certains sont chantés à la tribune de la Convention par les délégués de sections. On retiendra l'ajout d'un septième couplet dit couplet des Enfants, attribué à Louis Dubois ou à l'abbé Pessonneaux. La Marseillaise l'emporte sur Le Chant du départ. le 14 juillet 1795 elle déclare La Marseillaise « Chant national » par décret adopté après une motion de Jean de Bry. . Cet excellent patriote fut incarcéré six mois sous la tyrannie de Robespierre, tandis que le chant dont il avait composé les paroles et la