D’abord, le texte de Gérin-Lajoie et le texte de Lacombe traitent tous deux de la famille et de son importance. / D’une part, le texte d’Antoine Gérin-Lajoie, élève au collège de Nicolet, parle de la difficulté d’être séparé de sa famille. Le personnage principal dans ce poème a été séparé de sa famille puisqu’il était un patriote et qu’il voulait l’indépendance de sa patrie. Ces patriotes ont été amenés dans des lieux hostiles et très éloignés tels que l’Australie : « Plongé dans les malheurs/ loin de mes chers parents, / je passe dans les pleurs/ d’infortunés moments. ». Antoine Gérin-Lajoie souligne par cette métaphore l’énorme charge affective qu’entraîne la séparation d’un être de sa famille. Cette ségrégation cause chez le protagoniste une tristesse incroyable qui amène chez lui un état presque dépressif. / D’autre part, le notaire Patrice Lacombe, ancêtre du mouvement terroir, nous partage dans son texte tiré de son roman La terre paternelle l’importance de la famille et du bagage laissé par celle-ci. Cet extrait démontre les bienfaits de la terre tout en expliquant les tâches à accomplir sur celle-ci : « Contents de cultiver en paix le champ que leurs ancêtres avaient arrosé de leurs sueurs, ils coulaient des jours tranquilles et sereins. » (l. 22-23). Le champ lexical (paix, serein, tranquille) nous illustre le bien-être associé à la terre. Dans cet extrait nous comprenons alors que la terre avait une valeur très importante, puisqu’elle était associée au patrimoine et à la famille. Somme toute, les deux extraits sont très intimement liés au thème de la famille; celui de Gérin-Lajoie nous montre de la séparation de la famille et celui de Lacombe nous illustre le thème de la terre par rapport à l’importance de la