mariage pour tous
Pour éviter d'avoir à célébrer des mariages gays, ces élus proposaient d'inclure dans la loi « un droit au retrait, en vertu d'une clause de conscience, pour les maires et les adjoints aux maires ». Beaucoup émettaient par ailleurs déjà la possibilité de déléguer cette tâche qui leur incombe aux élus de leur commune qui le désirent.
François Hollande avait reconnu, dans un premier temps, la liberté de conscience des maires, lors du congrès des maires de France en novembre 2012. Mais la clause de conscience n’a pas été incluse dans la loi, ce qui fait naître des doutes quant à la légalité des dérogations que voudraient s’octroyer des élus.
Tous les élus anti-mariage gay, y compris les signataires de la pétition de Jacques Bompard, n'entendent pas défier la loi. Ainsi le député-maire UMP de Crest, Hervé Mariton, fervent opposant à la loi Taubira, a ainsi fait savoir qu'il l'appliquera. Ce n'est pas le cas de Jacques Remiller, le maire UMP de Vienne (Isère). Il envisage même de publier un arrêté municipal afin que les membres de l'opposition de gauche se chargent de célébrer les mariages gays. « Pour moi, le mariage, c'est un homme et une femme, même si je reconnais le droit à chacun de vivre comme il l'entend », déclare-t-il, affirmant avoir écrit au chef de l’Etat pour l’appeler à « respecter sa parole ».
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