Marchés financiers et l'afrique
Avec la crise de subprimes américaines, les marchés financiers du Nord ont frôlé le krach boursier du siècle… Ils sont aujourd’hui à la recherche d’alternatives crédibles. Encore modestes, les marchés subsahariens n’en ont pas moins des atouts à faire valoir. Les places financières occidentales et asiatiques viennent de passer un été on ne peut plus orageux. Elles ont frôlé le krach boursier du siècle, du fait de l’effet domino de la crise née des subprimes américains, de ces crédits hypothécaires consentis à des entreprises au bord de la faillite et à des ménages aux revenus modestes et instables. Ils ont fini par défaillir en masse, au grand dam des banques prêteuses, des fonds de placement et des hedge funds qui les ont refinancés en transférant ainsi leurs risques sur de très nombreux particuliers et acteurs économiques à travers le monde développé. Les marchés financiers du Nord sont sans doute en train de sortir de la zone de turbulence. Mais la confiance qui prévalait antérieurement ne va pas revenir totalement de sitôt. La plupart des pays ont adopté une gestion plus prudentielle du boom lié aux matières premières, et pas seulement au pétrole. Les banques, qui ont subi de lourdes pertes, rechignent encore à se lancer dans de nouveaux prêts, même entre elles, et à plus forte raison au bénéfice des entreprises et des particuliers, nonobstant le coup de pouce de leurs banques centrales. Les fonds de placement et autres véhicules internationaux d’investissement sont surtout en quête de nouveaux créneaux rentables et sûrs. Atouts à faire valoir Dans ce contexte nouveau, l’Afrique subsaharienne a assurément des potentialités et atouts à faire valoir. Snobés par les investisseurs du reste du monde, jusqu’à ces derniers temps, ses marchés financiers se présentent désormais comme des alternatives, à tout le moins, des compléments crédibles à ceux du Nord. Tout d’abord, les places boursières du