Marcel proust
I – Un double portrait
1) Bergotte, 1 pers idéalisé. *Voir périphrase « doux Chantre aux cheveux blancs » l6 ; l12 « langoureux x vieillard », l14 « la beauté d’une œuvre immense », l22, « avec la transparente beauté de ses livres », « sorte d’intelligence répandue dans ces livres » l44, « douce et divine sagesse » l46 = admiration du narrateur pour l’auteur Bergotte dt il admire les œuvres. *Voir les réactions du narrateur « tressauter » l6, « pour faire bonne contenance » l7 = on comprend son émotion à l’idée de rencontrer l’auteur qu’il admire. *Voir sacralisation du per « Chantre » (terme très noble pour désigner le poète, voir la majuscule) + cheveux blancs qui marquent la sagesse du pers, « sacré » l14 = pour le narrateur Bergotte n’est pas un être de chair et de sang mais un idéal « le corps trapu, rempli de vaisseaux, d’os, de ganglions »
2) Mais déception : Bergotte, le pers réel est diff et déçoit le narrateur. Voir énumération d’adj négatifs et portrait dévalorisant « rude, petit râblé et myope, à nez rouge en forme de coquille de colimaçon et à barbiche noire », l27 « le nez en colimaçon et la barbiche noire », l36 « le nez et la barbiche », l46 « ce nez en colimaçon » = insistance qui marque sa déception. *Voir utilisation de l’adj démonstratif « ce Bergotte-là » l22, « cet esprit là » l43 qui montre son mépris pour la pers qu’il a devant lui. *Voir réaction du narrateur : émotion du départ se transforme en déception l12 « j’étais mortellement triste ».
Transition : cet extrait nous présente donc une rencontre entre le narrateur et un auteur qu’i l’admire mais on lit sa déception devant la personne qu’il rencontre. On va alors voir que c’est le mécanisme de l’esprit du narrateur qui a opéré cette transfiguration de l’auteur.
II – Le mécanisme de l’esprit humain
1) La création d’un être * on comprend que c’est le narrateur qui s’est inventé un être idéal = mystification volontaire l8