Manon et l'argent bis
Dans les différents logements du couple : des auberges, des appartements meublés qu’ils louent, une cabane. Rien de solide, rien de durable, rien qui leur appartienne. A côté de ces pauvres logements, on comprend que les offres de G… M… (« une maison commode » ou celles de son fils (« un hôtel meublé ») représentent pour Manon une tentation non négligeable.
La précisions des sommes d’argent permet de mesurer l’ampleur des écarts de fortune entre les différents personnages : à côté de la fortune immense des deux G… M… et M… de B…, les trois cents francs dont Manon dispose pour aller au couvent ne sont rien. Dans le roman, il y a les riches, ceux qui ont des maisons à offrir à leur maîtresse, et ceux qui, comme Des Grieux, sont obligés de compter leurs dépenses.
La précisions des sommes d’argent permet de mesurer l’ampleur des écarts de fortune entre les différents personnages : à côté de la fortune immense des deux G… M… et M… de B…, les trois cents francs dont Manon dispose pour aller au couvent ne sont rien. Dans le roman, il y a les riches, ceux qui ont des maisons à offrir à leur maîtresse, et ceux qui, comme Des Grieux, sont obligés de compter leurs dépenses.
Dès les premières lignes, le lecteur est frappé par l’insistance sur le manque d'argent de Des Grieux : Des Grieux parle à trois reprises à Renoncour, l'homme de qualité, de sa bourse vide : « Ma bourse s’est épuisée en peu de temps, et maintenant que je suis sans un sou, ils ont la barbarie de me repousser brutalement lorsque je fais un pas vers elle. »
« Je lui donnai quatre louis d’or, sans que les gardes s’en aperçussent, car je jugeais bien que, s’ils lui savaient cette somme, ils lui vendraient plus chèrement leurs