Ma journée idéale de travail
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Un « vieil homme étrange », une secrétaire, 5 gros bonnets de l’entreprise, telles sont les personnes qui ont assisté à mes dernières paroles. Le « vieil homme étrange » ? C’était là mon identité, en effet j’étais perçue comme un « vieil homme étrange » bien-que je n’avais que 50 ans, par toute l’entreprise. Peut-être étais-ce par ce que j’étais le premier salarié à dénoncer une politique basée sur la concurrence qui nuisait au bon fonctionnement de l’entreprise et des employés. Je fus pour cela traduit en ce qu’on pourrait appeler une cour martiale d’entreprise. Impensable dans un état de droit où l’homme est censé avoir le droit d’exprimer un désaccord. Mais dans l’entreprise « RONALD », c’en était tout autre. Ainsi l’ « audience » débuta. Ils commencèrent par me poser de multiples questions afin de déceler les raisons de mon acte. Questions auxquelles je répondis parfaitement. Soudain, un des gros bonnets de l’entreprise me demanda comment je voyais ma journée idéale de travail. C’est ainsi que commença une longue tirade qui allait avoir des répercussions importantes au sein de l’entreprise.
Ma journée idéale de travail, dites-vous ? Je vais vous la décrire à l’aide de 5 expressions. Tout d’abord, « l’estime ». En effet l’estime est pour moi un élément important dans ma vie et au sein de mon travail. On pourrait trouver en cela une pointe de narcissisme, non au contraire. Quel est l’homme, aussi vertueux soit-il, qui ne désire pas la reconnaissance de ses pères, de ses efforts fournies. Par ailleurs, lorsque son travail est apprécié, est estimé, quoi de mieux que cela pour vous motiver, vous forcer à travailler encore plus, encore mieux, tout en sachant que l’on sera récompensé autrement que par le salaire. Une récompense plus symbolique, moins matérialiste dans un monde qui le devient de plus en plus malheureusement. Cette journée idéale se poursuivrait par un sentiment de « satisfaction personnelle ». Toujours en proie au doute dans mes capacités, mes