Lynnekeable
En août 1875, le roi Léopold II, voyait que toute possibilité de colonisé en Extrême-Orient lui échappait,il se concentra son attention sur l’Afrique. Il ne lui restait plus qu’à trouver le moyen, de s’approprier une part du magnifique gâteau africain. Ce moyen il le trouva en créant l’Association Internationale Africaine (AIA) d’exploration et de civilisation de l’Afrique Centrale lors d’une Conférence Géographique organisée au Palais Royal à Bruxelles en 1876, Un grand nombre de personnalités sont venu acclamer le roi pour la création de ce mouvement civilisateur. L’admirateur du travail forcé et du profit se muait en philanthrope
En effet, la reconnaissance par les puissances de la souveraineté de l’AIC sur des territoires en Afrique Centrale créait la surprise en Belgique puisque cette entreprise avait été réalisée fort discrètement par le roi. Et les avis étaient mitigés.
Il faut aussi savoir qu’en Belgique aux environs des années 1880, l’activité industrielle était florissante, aux dépens principalement de la classe ouvrière. En 1882, 42% de la population était analphabète.
Un petit pourcentage seulement des hommes pouvait voter et ce en fonction de l’impôt payé.
En 1885, le 1er août, l’État Indépendant du Congo (EIC) était né, et le roi Léopold II en assumait le titre de souverain grâce au vote au parlement belge lui permettant d’assumer cette fonction.
L’Acte de Bruxelles naquit en 1890 après la convocation d’une conférence initiée par le 1er ministre britannique. Il concernait la suppression du commerce d’esclaves par terre et par mer en Afrique et au Moyen-orient, et limitait l’importation en Afrique de boissons alcoolisées et d’armes à feu.
Cet Acte arrangeait bien entendu Léopold II puisqu’il renforçait ses initiatives "humanitaires" et donc sa pénétration en Afrique Centrale. En effet, une vaste zone à l’Ouest du Lac Kivu était sous l’influence depuis des années des Swahilis, originaires de