Lorsque j’étais une œuvre d’art
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L’esthétisme est dans un premier lieu un courant artistique ainsi que littéraire qui parut au XIXème siècle, cependant il désigne aussi une perception de la beauté. De nos jours nous avons tendance à évaluer tout ce qui nous entoure d’un point de vue esthétique. Le terme en tant que tel est utilisé de façon péjorative. Dans notre société tout dépend des opinions que les gens ont de nous. On est classé soit beau ou laid, de même que nous classons aussi. Personne ou objet, la catégorisation existe dans tous les cas. On arrive toujours à cette question simple : Suis-je beau/belle ou laid/laide ? Ainsi, le récit suivant est une réflexion sur la vision de l’homme. Lorsque j’étais une œuvre d’art, écrit en 2002 par Éric-Emmanuel Schmitt, est un roman fictif écrit à la première personne, qui raconte la vie de Tazio Firelli, un jeune homme de 20 ans qui se sous-estime trop. Décidé à se suicider, un homme intervient et lui demande 24 heures pour lui faire changer d’avis. Après avoir signé un contrat avec le démon, c’est ainsi que commencera la vie réelle en enfer. Naitra ensuite la comparaison de la perception de l’art entre les deux peintres de l’œuvre, Zeus-Peter Lama ainsi que Carlos Hannibal. De suite les différentes opinions, de chacun des deux peintres sur ce qu’être un peintre et aussi les différentes réactions que produit leurs art.
Tout d’abord, les personnages de Lorsque j’étais une œuvre d’art, Zeus-Peter Lama et Carlos Hannibal, se trouvent être deux peintres dont les conceptions de l’art diffèrent dans ce roman postmoderne puisqu’ils ont tous deux une idée différente de ce que devrait être un peintre. Dans un premier temps, Zeus-Peter Lama se considère comme étant un grand génie de l’art, comme il le dit à sa première rencontre avec Tazio Firelli : « Je suis Zeus-Peter Lama, le plus grand peintre et le plus grand sculpteur de notre temps » (Schmitt, 2002, p.24). Ayant passé par pratiquement tous les domaines connus de l’art, voir même les moyens possibles pour