Londres
On distingue :
la ville de Londres qui est le centre de l'agglomération avec 2,8 millions d'habitants est dirigée par un maire
le Grand Londres qui une des 9 régions anglaises qui regroupe les principales villes de l'agglomération de Londres, soit près de 9 millions d'habitants.
L'aire métropolitaine dont les limites sont vagues et qui regroupe toutes les villes sous la dépendance de Londres : elle regrouperait 18 millions d'habitants.
I. Le constat : ségrégation et étalement urbain
A. L'étalement urbain de Londres
La ville de Londres s'est constituée sur les bords de la Tamise. La ville s'est étalée progressivement pour atteindre les limites de la ville centre à la fin du XIXe siècle. Mais c'est au XXe siècle que cet étalement fut spectaculaire avec la constitution de banlieues (p. 174) accueillant une population ayant des difficultés pour se loger en ville.
À partir des années 60, la ville et sa banlieues sont moins attractives : elles perdent de la population au profit des espaces plus éloignés de l'aire métropolitaine voire le Grand Sud-Est de l'Angleterre. La population va se loger de plus en plus loin afin de trouver un logement à moindre coût : ce phénomène est qualifié d'étalement urbain. Mais à partir des années 1990, la ville et la banlieue redeviennent attractives et gagnent de nouveaux des habitants.
B. Un espace marqué par les ségrégations
Contrairement à Paris, les populations pauvres sont concentrées dans la ville centre dans des quartiers précis formant la moitié de cette ville centre. Ces quartiers pauvres sont ceux qui accueillent des populations étrangère ne se mélangeant pas au reste de la population. Finalement les communautés vivent entre elles, avec peu de relations avec le reste de la population dans des situations précaires. A la ségrégation sociale, s'ajoute donc une