La garçonne
Claire Bénit et Philippe Gervais-Lambony par ce document se demandent si les pouvoirs locaux en Afrique du Sud accompagnent les transformations liées à la mondialisation ou si ils instrumentalisent la mondialisation pour arriver à des politiques choisis.
Mais alors de quelles politiques s’agit-il ? On parlera alors de politique urbaine inégalitaire. Car là est l’intérêt du texte, l’Afrique du Sud cherche à consolider sa place de leader des pays africains ainsi que s’intégrer plus profondément dans le processus de mondialisation. Pour cela elle a recourt à une métropolisation qui laisse à l’abandon une partie de sa population, métropolisation qui a pour but de créer des espaces vitrines fortement enclins aux flux d’investissements soutenus par le secteur privé. Les politiques néolibéraux promus par la mondialisation permettent à l’Afrique du Sud et à son secteur privé d’investir en fonction de la rentabilité, rentabilité qui se concentre dans les mêmes espaces restreints où les autorités locales sont présentes. A l’inverse la pauvreté en Afrique du Sud se concentre dans des ghettos dans lesquels l’Etat est très peu présent ; ces zones de laissées pour compte ne possèdent ni financement, ni infrastructures. La question se pose alors si on parler de démocratie pleine et entière en Afrique du Sud.
Nous nous sommes intéresser à la conclusion du document c'est-à-dire que finalement l’Afrique du Sud ne fait qu’instrumentaliser la mondialisation, elle s’en sert pour présenter au monde un visage qui n’est pas le sien ; d’où notre problématique : l’Afrique du Sud qui cherche à dissimuler la vérité sociale notamment de ses villes, quelles moyens utiliserait-elle ?
Rappel du plan :
I / Les problèmes ségrégationnistes de la politique urbaine A / Le modèle urbain avant et après le démantèlement de l’apartheid B / L’immobilisme des administrations locales
II / L’Afrique du Sud : un pays innovateur ? A / Attraits