Essai:
Alarmée, Jeannette s'exclama alors : » Tu n'es pas ma grand-mère! Mais qui es-tu au juste ? »
-« Tu ne m'as toujours pas reconnu ? C'est moi le loup! » Il enleva alors son costume de grand-mère en le déchirant et dit: -« Ah! Comme ça fait du bien, je ne sais pas comment vous pouvez supporter des choses pareilles toute la journée ! »
Et il se jeta aussitôt vers Jeannette. Mais la fillette, grâce à sa perspicacité, esquiva et décida de tenter le tout pour le tout. Elle versa le sang bouillant sur le visage de la bête féroce qui se mit à hurler. Jeannette profita de cette occasion infaillible pour filer à toutes jambes de la maisonnette. Elle ne pouvait tout de même pas y rester et continuer à affronter le loup…
Mais une fois dehors, Jeannette paniquant ne sut plus quoi faire pour échapper aux griffes de son adversaire redoutable. Elle se dit que si elle s’échappait, le loup aurait aussitôt senti l’odeur et l’aurait rattrapée tout de suite. Pourtant, elle n’avait pas le choix…
En courant, Jeannette vit un gros morceau de bois, elle eut alors l’idée de se cacher en dessous. Difficilement, la fille réussit à se faufiler sous le bois.
Le loup grâce à son odorat hors du commun, arriva près de la cachette de sa proie ; il regarda partout mais ne vit rien. Il se dit :
-« Elle a dû passer par là, je vais continuer tout droit et je la rattraperai sûrement. »
Jeannette attendu quelques minutes. Elle se leva et se mit à marcher sans savoir par où aller. La peur commençait à l’envahir ; elle pleurait. Et par chance, un bucheron passait par là. Jeannette alla vers luis et lui raconta son histoire. Ce dernier, sur le coup du choc restait muet. Elle lui demanda de la conduire au village. C’est ce que fit alors l’homme sans prononcer le moindre mot …
Jeannette, après cette expérience passionnante, appris qu’il ne fallait jamais avoir confiance aux inconnus. Aziz Triki