Loi sur les beaux-parents
L'idée avait été développée notamment par la défenseure des enfants, Dominique Versini, dans son rapport de 2006. Elle y propose la création d'un «mandat d'éducation», facultatif, pour la «tierce personne»: beaux-parents mais aussi grands-parents ou toute personne qui partage ou a a partagé la vie d'un enfant. En août 2007, Nicolas Sarkozy avait repris l'idée en chargeant son ministre de la Solidarité Xavier Bertrand de réfléchir à un «statut» qui permettrait aux beaux-parents d'effectuer les démarches habituelles de la vie quotidenne.
Depuis 2002, il est possible d'adresser une demande au juge pour un partage de l’autorité parentale entre le parent et une «tierce personne digne de confiance», mais la décision reste prise au cas par cas.
«Il y a un risque de mise en concurrence»
Du côté des principaux intéressés, les beaux-parents et les associations, la proposition divise. Pour Alain Cazenave, président de SOS papa, «il est choquant de vouloir mettre en place un tel statut alors que des milliers des parents n'arrivent toujours pas à voir leurs