Loi hadopi
Le projet de loi « Création et internet », ou plus communément appelé loi Hadopi, a suscité beaucoup de réactions précédemment.
En effet ce texte vise à enrayer le téléchargement illégal d’œuvres protégées par les droits d’auteur: seul le piratage de musique mais également de films sont concernés.
Ce projet de loi adopte un système dit de riposte graduée, effectivement, en mettant en place la HADOPI, chaque internaute téléchargeur sera épinglé.
Véritablement, le nombre de téléchargements illégaux s’est aggravé depuis plusieurs années. Néanmoins, la perspective du gouvernement français risque de s’avérer bien difficile: plus d‘un français sur deux à accès à internet haut débit. Bien plus qu’un phénomène de société, c’est un véritable tournant qui constitue, pour la diffusion de la culture ou le respect des droits et des libertés fondamentales des citoyens.
En effet, l’article « à qui profite donc la loi Hadopi? » paru dans le quotidien l’Humanité, le 12 mai 2009, nous montre une vision alarmiste de la loi.
La journaliste, à travers divers moyens, conteste indirectement la politique de l’état mis en place actuellement: cette loi serait en faveur des majors du disque. Par conséquent aux grands patrons à qui le ministre de la culture confie la mission de stopper ce phénomène de masse.
La « riposte graduée » mise en place par la loi en tant que sanction est dépassé et répressive comme nous le montre l‘auteur: un avertissement se fait par e-mail ou courrier, en cas de récidive, l’état s’octroie le droit de coupé internet pour un mois minimum, la peine pouvant aller jusqu’au tribunal ou 300000 euros d’amende accompagné de 3 ans de prison. Effectivement nous vivons dans une société où internet est devenu une contrainte et la suspension de l’accès à internet tout en payant serait un mauvais moyen pour sanctionner.
Les conséquences de la Hadopi touche aussi la liberté individuelle ce qui provoque une vive réaction de la part des