Lles nouvelles localisations industrielles
Depuis la crise dans les années 70 des industries traditionnelles héritées du XlX ème siècle, des « parcs technologiques » ou technopôles, fondés sur la recherche scientifique, l’innovation permanente et les industries de pointe se sont développés, en zones périurbaines. Ils sont le symbole de la reconversion industrielle de la France.
Ces technopôles dessinent la France industrielle du XXl ème siècle.
De Rennes à Grenoble, en passant par Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Marseille et Nice, tout un chapelet de villes concentre plusieurs parcs technologiques qui ont le statut de technopoles (au féminin et sans accent circonflexe). Elles forment « l’arc des technopoles », sorte de Sun Belt à la française, concentrent l’ensemble des activités industrielles liées aux hautes technologies et emploient en grand nombre chercheurs, cadres, techniciens et ouvriers hautement qualifiés.
Grenoble, par exemple, regroupe dans un rayon de 30 kilomètres à partir du centre ville 5 technopôles : à Voiron, au Meylan, à Crolles et à Gières auquel il faut ajouter le Polygone Scientifique aux portes mêmes de la ville. C’est cette accumulation de parcs technologiques qui lui confère le statut de technopole.
Electronique, informatique, agrochimie, matériel neurochirurgical, microsystèmes, nanotechnologies, biopuces : toutes ces industries de pointe fonctionnent là en synergie, en relations étroites avec les universités et les grandes écoles.
Les facteurs de localisation sont multiples. Outre l’existence d’établissements d’enseignement supérieur, la qualité de l’environnement, la présence d’espaces disponibles, d’aéroports, de lignes ferroviaires à grande vitesse, de nœuds autoroutiers sont des éléments déterminants. Il faut y ajouter le rôle d’incitation et d’impulsion des pouvoirs régionaux dotés de beaucoup plus d’autonomie depuis les lois de décentralisation de