Littérature engagée
Projection d’Intouchables : On peut établir un lien entre la nouvelle et quelques séquences de ce film, notamment en ce qui concerne la vie de la famille de Driss. A aucun moment le film ne fait rire le spectateur quand il évoque les difficiles conditions de vie dans la cité : -promiscuité, manque d’intimité, enfants livrés à eux-mêmes, souligné par la musique de Ludovico Einaudi.
-regard de Driss qui suit son jeune cousin : a priori mêlé à des gens participant au commerce de la drogue. On peut établir un lien entre ce garçon et le personnage de Leonora Miano.
Remarque : ce qui persuade Driss de travailler pour Philippe est sûrement le fait d’avoir plus de place, plus d’intimité, plus de confort.
Conclusion : En faisant ce lien avec ce film qui est au demeurant comique, on se rend compte que la situation, les conditions dans lesquelles vivent les jeunes des cités est un sujet qui ne fait pas rire.
5ème séance : dévoiler la condition humaine grâce à la littérature
Lecture de 166, rue de C. 1) Structure du texte une accumulation de portraits.
Après une sorte d’introduction, la narratrice propose une véritable galerie de portraits féminins, différents les uns des autres. Il s’agit de femmes exclues, en situation irrégulière et dans l’urgence de trouver un toit. Le fait de choisir des femmes différentes permet de montrer différentes réalités.
Avant ces portraits, présentation de la narratrice qui revient à son cas à la fin de l’extrait.
2) Statut du narrateur
Un narrateur personnage et/ou un narrateur témoin : * Elle a vécu aussi derrière cette porte, mais ce n’est le but de son récit ; * Elle rapporte des bribes d’histoires (// pièces rapportées) concernant les personnages dont on n’a que les prénoms.
Sorte de porte-parole de tous ces portraits.
3) Rôle de la littérature ?
C’est un récit qui a l’air vrai, de la même veine que les récits réalistes du XIXème : nouvelles de Maupassant, romans de