Br ve analyse litt raire du portrait ovale
Le portrait ovale
1. Le lieu contribue-t-il à l'ambiance fantastique?
Il est décrit comme «un mélange de grandeur et de mélancolie». Le château a été temporairement abandonné. «Sa décoration était riche, mais antique et délabrée». Il y a une opposition entre la richesse évoquée et le délabrement de la tour.
2. Comment le narrateur premier décrit-il le portrait de la jeune femme?
Le narrateur est d'abord saisi devant le réalisme que dégage le portrait de la «jeune fille déjà mûrissante et presque femme». Cette toile semble posséder tout d'un coup son esprit et le «rappele[r] à la vie réelle».
Il doit fermer les yeux pour se ressaisir.
«Mais il se peut bien que ce ne fût ni l'exécution de l'œuvre, ni l'immortelle beauté de la physionomie, qui m'impressionna si soudainement et si fortement».
Pour lui, le charme de cette peinture est «l'expression vitale» qui l'avait d'abord fait« tressaillir [...] confondu, subjugué, épouvanté». L'utilisation de la gradation ascendante montre l'étonnement et la terreur que le portrait suscite chez le narrateur.
La tête de la jeune femme semble «celle d'une personne vivante».
3. À quoi sert le récit enchâssé dans la nouvelle? Ce récit apporte-t-il une explication rationnelle?
On parle d'une femme d'une très-rare beauté, pleine de gaité. Le narrateur du récit enchâssé déclare qu'elle a fait une très grave erreur en épousant le peintre, «un homme passionné, et étrange, et pensif».
«La lumière qui tombait si lugubrement dans cette tour isolée desséchait la santé et les esprits de sa femme». Le travail acharné du peintre mine irrévocablement la santé de son épouse. En effet, plus les jours passaient, plus elle devenait «languissante et plus faible».
Selon le narrateur du deuxième récit, les couleurs utilisées pour peindre la toile «étaient tirées des joues» de sa femme elle-même. Et une fois qu'il ne restait qu'une dernière touche à ajouter, «l'esprit de la dame palpita