Lettre A Rimbaud
Mercredi 9 Avril 2014
Ô Rimbaud,
Tu es un grand poète, certainement le plus de grand de tous les temps, mon favori. Tu m’évoques un homme insolent et mal élevé qui dit ce qu’il pense sans se gêner. Mais tu es aussi un homme qui veut de la nouveauté, qui veut changer le monde et arrêter les guerres. Tu n’as pas réussi à faire tout ce que tu voulais mais on se souvient de ton nom. Né le 20 octobre 1854 tu es mort bien trop tôt le 10 novembre 1891 à seulement 37 ans. Une vie bien courte mais agrémentée de nombreuses passions : les langues, le solfège et le piano. Tu as choisis une vie aventureuse, dans laquelle tu voyages à travers le monde : Europe, Etats Unis, jusqu’aux confins des déserts africains. Mais pour tout le monde, ton nom est surtout associé à la poésie. Il aurait fallu que je sois bien naïve pour ne pas succomber moi aussi à tes œuvres. Quand je lis un de tes textes c’est comme un rayon de soleil qui illumine ma vie. Des nombreux poèmes que tu as écrit mes deux préférés sont : « Les Etrennes des orphelins » et « les Effarés ». Est-il possible que tu aies vécu dans une telle misère pour la conter avec autant de sensibilité et d’aisance ? « Les Etrennes des orphelins », ton premier poème, j’ai du mal à croire que tu l’as écrit à seulement 15 ans ! Au début d’une vie de poète. Ô Rimbaud, ce poème m’a marqué, au plus profond de mon cœur. Je n’ai pas de mots pour expliquer cette sensation, en le lisant je me sens triste et heureuse à la fois. Je suis touchée par la beauté de tes vers pour expliquer une misère comme celle-ci. Cette histoire triste d’orphelins, si bien racontée par des mots adroits m’émeut profondément. On imagine très bien cette scène malheureusement très triste. Ce poème me touche à chaque fois que je relis. «Les Effarés », ce poème