« Oradour » de J. Tardieu (Analyse)
Le poème « Oradour » a été écrit pas Tardieu durant la 2e guerre mondiale. C’est un poème de forme régulière, plus particulièrement un heptasyllabe qui est un poème de 7 pieds par vers. Il n’y a pas de rimes. C’est un poème qu’on peut qualifier d’épique car il recense un acte d’un groupe d’allemand qui a dévasté le petit village d’Oradour-Sur-Glane durant la 2e guerre mondiale. On peut aussi qualifier ce poème de poème engagé car Jean Tardieu dénonce l’acte effroyable de ce groupe d’Allemand. L’exploitation des pistes lexico-sémantiques et grammaticales montrera que dans ce poème, « le fond et la forme se complètent ».
L’anaphore est une des figures de style les plus présentes dans ce poème. Les anaphores telles que « Oradour n’a plus … », « Plus de … » créent un rythme lent et triste. La répétition du mot « Oradour » est presque omniprésente dans le poème et crée elle aussi un rythme de lent et triste. La répétition de ce mort accentue aussi le fait de ce désastre qui a eu lieu dans ce village. On peut aussi repérer des métonymies à la 2e strophe : « Plus de fumée plus de rires », « Plus de toits plus de greniers », « Plus de meules plus d’amour », « Plus de vin plus de chansons ». Ces métonymies signifient qu’il n’y a plus personnes dans le village et plus de maisons non plus.
Outre le jeu lexico-sémantique, le poème joue également avec le jeu grammatical. Il y a une prédominance de phrases négatives, ce qui marque un sentiment de tristesse, de désespoir. L’absence de ponctuation sauf en fin de certains influence le rythme qui devient donc plus rapide. Les quelques points marquent des pauses. Le mode le plus utilisé est l’indicatif présent qui est signe d’un degré de certitude très élevé voir maximum, ce qui est logique car cet évènement s’est vraiment déroulé durant la 2e guerre mondiale (40-45).
Ce poème évoque le désastre qui a eu lieu dans un petit village du nom d’Oradour-Sur-Glane durant la 2e guerre mondiale. Tardieu