Les villes sont des monstres froids. seule la campagne permet à l'homme de rester lui-même.
De nos jours, à l'époque du grand développement de la technologie, nous observons un immense progrès dans la domaine de l'urbanisation. Les terrains inhabités autour des villes sont de plus en plus souvent utilisés pour y construire de nouveaux bâtiments ou centres commerciaux. Par conséquence, les villes s'agrandissent. Ainsi, le béton gris remplace l'environnement naturel, ce qui génère à partir du XVIIIème siècle un regard nouveau sur la ville. La cité prend une ampleur de plus en plus démesurée où les humains finissent par perdre leur individualité.
Il est fréquemment constaté que la ville est devenue inhumaine et que, en comparaison avec la campagne, elle n'est pas accueillante pour l'homme. Mais est-ce vrai que les villes sont des monstres froids et que l'homme ne peut rester lui-même que dans la campagne?
En confrontant les idées en faveur de cette thèse, qui démontrent l'inhumanité des villes en opposition à la paix et à la chaleur de la campagne, aux arguments antithétiques, qui prouvent que le fait de rester soi-même ne dépend pas de lieu de domicile, il sera possible de déterminer si la constatation que les villes sont des monstres froids et que seule la campagne permet à l'homme de rester lui-même est vraie ou fausse.
Dans notre époque, la ville est souvent considérée comme inhumaine. Avec les le béton gris omniprésent, les constructions immenses du fer et du verre elle paraît froide, repoussante. L'homme peut s'y sentir tout petit, étouffé par l'immensité des bâtiments qui l'entourent. En plus, il est très difficile de rester soi-même en ville. Dans la foule des gens pressés, l'homme se sent invisible. En ville, nous restons anonymes, en essayons d'être comme les autres. Il est vrai que les gens qui se croisent chaque jour se ressemblent, ils copient leurs comportements, ils partagent très souvent les mêmes goûts, les mêmes avis. Il y