Sommaire

Introduction…………………………………………………………………………………p 2

Première partie : Etat des lieux de la situation en France………………………………p 4

Deuxième partie : Les facteurs de souffrance au travail……………………………….p 7

Troisième partie : Quelques propositions pour lutter contre le suicide……………….p 12

Conclusion………………………………………………………………………………….p 16

Bibliographie………………………………………………………………………………p 17

Introduction Lors d’un discours devant l’assemblée nationale en octobre 2009, Xavier Darcos alors ministre du travail déclarait « Il y a pire que le stress au travail, il y a le stress au chômage. Le gouvernement reste convaincu que la première des valeurs sociales est d’avoir droit à un travail » En France et dans de nombreux pays et surtout au sein des sociétés industrielles, le travail occupe une place importante. En effet, il est une source de rémunération permettant de subvenir à ses besoins matériels. Il est également partie prenante de l’épanouissement personnel, de la construction de son identité ou même de l’intégration et du lien social. On assiste dés lors à une sacralisation de ce travail l’érigeant ainsi comme valeur nécessaire à l’individu. Malgré tous les aspects positifs du travail, il est aujourd’hui générateur d’un malaise, d’un mal être, de souffrances dont sont victimes les travailleurs eux même. Par conséquent, si pour certains il est un moyen de s’épanouir il est pour d’autre un bourreau. Lorsque le travail fait mal, il peut être à l’origine d’une profonde dégradation de l’état de santé voir dans le pire des cas à la mort. Depuis la fin de l’année 2006, les suicides sur le lieu de travail ou en lien avec ce dernier ont fait irruption dans la sphère médiatique. Cette problématique, déjà rapportée dans les années 90 par des médecins du travail a réellement débarqué dans les débats publics lorsqu’elle est devenue criante dans certaines grandes entreprises. En effet, bon nombres d’entreprises, avec les exemples de Renault,