Les sommes astronomiques
L'argent est il moyen d'attirer un monde pas trés clair dans la vie du sport et d'amasser le plus d'argent possible.
Jamais les lois économiques n'ont prévalu à ce point sur les lois sportives. Le sport professionnel génère aujourd'hui des masses d'argent colossales et représente une activité économique comme une autre avec ses investissements, ses dividendes, ses chiffres d'affaires...
Si l'on regarde le marché du football, par exemple, il représente actuellement 250 milliards d'euros, soit 1 % du PIB des pays développés. On assiste à une véritable escalade de l'argent dans le sport, avec l'augmentation des salaires des joueurs, des droits de télédiffusion, des endettements des clubs, des montants des transferts... Au détriment, souvent, de l'esprit sportif mais aussi de la sagesse économique.
La toute puissance de la télévision
Pour l'ensemble des sports, le poids de l'audience directe s'est considérablement réduite depuis le début des années 80, au profit de l'indirecte. Le téléspectateur a ainsi depuis longtemps supplanté le spectateur en tant que premier payeur de spectacles sportifs. Pour prendre un exemple significatif, le football est aujourd'hui financé à 50 % par la télévision.
Les salaires des sportifs
Dans le domaine du ballon rond, le poids de la masse salariale en France a été multipliée par 2,5 en cinq ans. En 1997 et 1998, le salaire moyen d'un joueur était de 15 245 euros par mois. Aujourd'hui, il approche les 30 490 euros.
A 20 ans, un espoir comme Djibril Cissé touche 76 225 euros par mois à Auxerre ! Et les salaires des stars de l'équipe de France dépassent eux l'entendement.
Mais cette dérive ne concerne pas seulement le football. Ainsi, Michael Schumacher, avec des revenus annuels (salaire Ferrari, contrats personnels et merchandising) de 66,5 millions d'euros, est le sportif le mieux payé au monde.
Mais cette