Les secours en montagne
Les chances de survie sont fortement liées à la durée d’ensevelissement mais aussi à la profondeur des victimes sous l’avalanche. En effet au bout de 15 minutes les chances de survie ne sont plus que de 13%. Ainsi la majorité des personnes sont sauvée par leur proche et non par les secours. Nous pouvons retranscrire les chances de survie en fonction du temps grâce aux travaux réalisés par le docteur Brugger (voir ci-dessous).
a) Premier secours
Avant de commencé d’éventuelle recherche, les montagnards présent sur le lieu de la catastrophe doivent appeler les secours en composant le 112. Ensuite les premières recommandations adresser par les secours est de garder leur sang froid. En effet trop de précipitation pourrait mener à des erreurs fatales ! Par exemple il ne vaut pas commencer une recherche ARVA, avant d’avoir analysé la situation par une recherche visuelle mais aussi par une quête d’indices ! La victime peut se trouver seulement à vingt mètres avec un ski qui dépasse. D’autre part après avoir trouvé une victime par quelque soit le moyen employé (recherche à l’aide d’un arva, et d’une sonde par exemple…) il faut la dégager. La, encore, une vie est en jeu, il ne faut pas l’étouffer en creusant… Généralement, on dégage un accès latéral, le long de la sonde qu’il faut laisser en contact avec la victime. Ainsi la neige ne retombera pas sur ce dernier, et les premiers gestes de secours seront plus faciles à réaliser. Il vient ensuite la phase des premiers secours dans l’attente des professionnels. On bouge le moins possible la victime (sauf pour éviter un sur accident). Ainsi on réalise les soins dans le trou creusé. Dés lors on commence les premiers secours en vérifiant la conscience : on l’appelle, lui demande si elle m’entend et de réagir à un ordre simple " Hé ho ! Vous m’entendez ? Ouvrez les yeux ou serrez-moi la main ". On lui serre également la main ou lui touche la joue. Si la victime est consciente on la