Les scores
Exéco : 2 points
Perdu : 1 point
HerrKaizer vs Kaizu : 10 -7
Docrosse vs Dranzer21 : 10-5
Joker vs Body : 10-3
HerrKaizer vs Dranzer21 :10-9
Kaizu vs Docrosse : 10-7
Ree vs Joker : 10-1
Dranzer21 vs Kaizu :10-6
Depuis 1989, et la chute du mur de Berlin, les experts et autres essayistes, ont annoncé "l'arrivée du monde à la fin de l'histoire" ( F. FUKUYAMA ) ou "la fin des idéologies". Cette ère nouvelle, n'est en fait que le triomphe d'une "idéologie" vieille de plusieurs siècles se dénommant libéralisme et de ses avatars économiques que sont la loi du Marché ( stylisé ) et la rationalité. Cette idéologie ( se basant sur le modèle d'un Marché virtuel parfait ) perçoit la société comme un ensemble d'agents libres et rationnels dont les activités vont être coordonnées grâce au marché pour aboutir à un optimum économique. Il conviendra donc de disséquer celle-ci comme un édifice théorique. Seront mises en lumière, dans un premier temps, ses bases ( philosophiques et autres ), suivra le cœur essentiel de la théorie, à savoir le modèle d'Equilibre Economique Général de L. WALRAS, et finalement ce qui couronne l'édifice, son aboutissement c'est à dire son emprise sur la réalité via les conseils d'éminents "experts".
I. La conception de la réalité des libéraux : "tout est pour le mieux, dans le meilleur des mondes possible"
En prémisse à tout raisonnement, il convient de préciser que le discours économique tout comme le discours religieux ou social, en tant que discours pensé, s'appuie sur des hypothèses bien précises qui relèvent le plus souvent de l'ordre de la conception du monde, véritable base de la réflexion ( cf. chapitre sur la culture ). On peut se rappeler que nombre de grandes théories économiques sont sorties de la tête de philosophes[1] ou du moins de personnages dont le pôle d'intérêt ne se limitait pas exclusivement à l'économie[2].
A. Le socle philosophique
La pensée libérale qui