les sauvages
Chaque individu peut percevoir le mot sauvage comme il l’entend. Est-ce la différence ? Est-ce la peur, le jugement de l’inconnue ? La barbarie ? La critique du changement ? Ou encore la solitude ? Toutes ses questions possibles qui restent sans réponses. Il est donc légitime de se demander aujourd’hui, au XXIe siècle, si des hommes peuvent être perçu comme des « Sauvages » au regard des Européens. Ainsi, nous verrons en premier lieu, comment l’homme étranger, vivant dans une tribu (autochtone/indigène) est perçu par l’Européen. Puis, en second lieu, nous regarderons si le « Sauvage » existe chez les Européens.
De nos jours, malgré l’évolution de l’Homme dans la société, les nouvelles technologies, la mondialisation, il persiste toujours des peuples autochtones (ou indigènes) vivant reclus, à l’état de nature, coupé de la civilisation. Une grande méconnaissance des ses civilisations nous les fait souvent voir comme des nomades primitifs et barbares. Avec 300 millions de personnes à travers le monde, les peuples indigènes représentent aujourd’hui 4,5 % environ de la population mondiale. Au cours des trente dernières années, certain peuples autochtones se sont fortement déplacés de leurs terres traditionnelles vers les villes, pour chercher de l'emploi mais aussi à cause d’abus des droits de l'homme, notamment des droits à leurs terres et à la survie culturelle. Il faut savoir que dans de nombreux pays, ils sont plus de 50 % à vivre en régions urbaines. Même si certain de ses peuples ont su évoluer, d’autre sont resté à l’état de nature vivant à l’état sauvage. En dépit de certains changements de mentalité et certaines visions différentes de ces peuples de la part des européens, les idées reçues négatives sont toujours très répandues et les stéréotypes biens enracinés dans les mentalités. Ces individus sont dit « Sauvage » car ils sont perçus comme primitif et barbare : Claude Lévi-Strauss met en évidence que «