Les satires
I. Une nature et un personnage ambigus La nature est omniprésente dans le poème, elle occupe intégralement le premier quatrain, et nous la retrouvons jusque dans le dernier tercet.
1) La nature
a) Comme un tableau impressionniste :
Arrière-plan+1er plan
Jeux de lumière (soleil, rayons) et de couleurs (verdure, argent) :
- "Verdure" vers 1 est repris au vers 7 par "l'herbe" et au vers 8 par "vert".
- Nature très colorée : vers 9 "les glaïeuls",
- vers 8 " lumière qui pleut" : métaphore qui donne une matérialité à la lumière puisqu’on la compare à la pluie.
b) Amène sensations agréables :
Olfactives : "parfums" vers 12
tactiles, impression de fraîcheur, liquidité, vers 6 "et la nuque baignant dans le frais cresson bleu".
= impression de vie et de bonheur qui sollicite tous les sens.
c) Personnification de la rivière
trois personnifications (« chante », « follement », « fière ») décrivent la nature environnante comme une nature en fête "chante" vers 1, animation.
Enfin au vers 11 la « Nature » : personnification (majuscule) + l’apostrophe :comparée à une divinité maternelle.
2) Le portrait d’un soldat
Qui : soldat, jeune, allongé
Tranquille :
- un état d’abandon total : « bouche ouverte »
- position : « étendu », se repose
- il dort : répétition en écho avec titre du sonnet
- confortable : Au vers 7, il est « étendu », intensifie l’impression de confort
- souriant
harmonie étroite avec la nature :
- vers 6,8,9,13, avec le mot "dans", il est imbriqué dans cette nature
- vers 8 " un lit vert", la nature lui a construit un lit.
3) Eléments inquiétants
Ce "val", ce creux, ce "trou" (1) apparaît inquiétant rétrospectivement
Un mort : vers 14 périphrase