1. Présentation des salons précieux - En quoi cela consiste-t-il ? Une jeune femme précieuse reçoit chez elle, dans sa chambre. Elle est allongée sur le lit, au milieu de la pièce. Les personnes qui lui rendent visite sont assises autour d’elle sur des chaises et des tabourets, voire sur le sol, en fonction du rang social de la personne : cet espace est nommé la ruelle. - Où ?e Les salons de préciosité sont nombreux et se situent pour la plupart dans Paris, et dans le même quartier. Les femmes de la haute société parisienne reçoivent une fois par semaine, l’après-midi ou en soirée, et on y joue à des jeux de société, on y rédige des poèmes, on y parle de philosophie, de science, de grammaire mais surtout d’amour.

2. Quelques exemples : - L’Hôtel de Rambouillet Construit à la demande de Mme de Rambouillet en 1604, rue St Thomas du Louvre. Elle souhaite attirer dans sa « Chambre bleue » une société choisie, retrouvant ainsi l’éclat de la cour en province. Malherbe dit qu’elle sut « faire de son salon le centre du bon gout et de la bienséance ». On trouve comme hôtes Richelieu, à l’époque évêque, Malherbe, la princesse de Conti puis de 1625 à 1648, des grands seigneurs comme le Duc de la Rochefoucauld, le duc de Montausier et le duc d’Enghien et des écrivains comme Malleville et Pierre Corneille. Néanmoins, en 1665, lors du décès de Mme de Rambouillet, le salon connaît un déclin et est éclipsé par des salons plus animés, malgré les fréquentations de Mesdames de Sévigné et de Lafayette. Vie au salon enjouée, jeux de société (le cœur volé, la chasse à l’amour ou encore le jeu du corbillon – « J’aime tel ou telle pour tels qualités et défauts. »). Le salon vivait au rythme des divertissements littéraires, et, en l’honneur d’Honoré D’Urfé, l’auteur de l’Astrée, tous prirent des pseudonymes romanesques : Ainsi, Catherine de Rambouillet devint Arthénice…

- Le Salon de Mme de Scudéry Ancienne habituée de