Les salons 17ème
Le phénomène des salons commence à la fin du xviie siècle, dans un contexte prospère. On s'adonne à l'art de la conversation, il s'agit là d'un phénomène parisien et plutôt français. Les salons sont tenus essentiellement par des femmes, souvent issues de la bourgeoisie et ayant des connaissances (Madame du Deffand, Madame Lambert, Claudine Guérin de Tencin, Marie-Thérèse Geoffrin, etc.) afin de les distraire. Des historiens, des scientifiques, des hommes de lettre, des artistes, des philosophes étaient conviés à ces salons. Ce sont des personnes cultivées, avec une grande ouverture d’esprit. Participer à ce genre de réunions est signe de formation intellectuelle et de distinction sociale, la conversation devient une marque de savoir-vivre.
Pour que son salon connaisse le succès, la maîtresse du lieu doit s'attacher les services d'un philosophe qui lance les débats et pour les aider à diriger leurs salons elles employaient des valets habillés de vestes et de bérets blancs pour les aider à servir les boissons, livres... Un petit comité de musiscien accompagnaient la conversation. Tenir un salon est l'une des activités les plus recherchées par les femmes, la qualité des invités témoigne de leur pouvoir d'attraction et la réputation du salon repose sur les invités.
Les salons sont des lieux de diffusion de la culture. La liberté d'expression apparaît, ainsi que la notion d'égalité. Mais lors de ces rencontres, il est nécessaire d’employer un langage raffiné accompagné d’un vocabulaire recherché, et s’abstenir de toute vulgarité. Et pour finir un costume élégant.
La première réunion de ce genre fut celle de l’hôtel de