Les régimes politiques selon montesquieu
Montesquieu distingue alors trois formes de gouvernement5, chacune soutenue par un principe :
La monarchie, « où un seul gouverne, mais par des lois fixes et établies »5, fondée sur l'ambition, le désir de distinction, la noblesse, la franchise et la politesse6 ;
La république, « où le peuple en corps, ou seulement une partie du peuple, a la souveraine puissance »5, comprenant deux types :
Démocratie, régime libre où le peuple est souverain et sujet. Les représentants sont tirés au sort parmi les citoyens qui sont tous égaux. Elle repose sur le principe de vertu (dévouement, patriotisme, comportements moraux et austérité traditionaliste, liberté, amour des lois et de l'égalité)7. Montesquieu voit ce système comme plus adapté aux communautés de petite taille.
Aristocratie, régime où un type de personnes est favorisé à travers les élections. Repose sur le principe de modération (fondée sur la vertu et non sur une « lâcheté ou paresse de l'âme »8) pour éviter le glissement à la monarchie ou le despotisme.
Dans les deux cas la transparence est indispensable.
Le despotisme, régime d'asservissement où « un seul, sans loi et sans règle, entraîne tout par sa volonté et par ses caprices »5 dirigé par un dictateur ne se soumettant pas aux lois, qui repose sur la crainte9.
Selon le jugement actuel, il est surprenant de constater que, pour Montesquieu, la monarchie permet plus de liberté que la république puisqu'en monarchie il est permis de faire tout ce que les lois n'interdisent pas alors qu'en république la morale et le dévouement contraignent les individus.
Les régimes libres