Toutes les sociétés du monde sont confrontées chaque années à des catastrophes naturelles ( volcans, séismes, cyclones, inondations etc.) le plus souvent imprévisibles. Mais ces phénomènes peuvent avoir un impact différent selon la partie du monde où l'on se situe. Il existe en effet un déséquilibre lié à des stratégies structurelles, politiques et socioéconomiques, selon que les pays victimes se situent dans l'hémisphère nord (riches) ou dans l'hémisphère sud (pauvres). Dans un premier temps, nous verrons que les sociétés sont inégalement exposées aux risques, ensuite à travers un exemple, on montrera comment une catastrophe naturelle peut affecter de deux manières différentes deux pays dans la même région. Enfin nous verrons que les politiques de prévention sont surtout mis en place dans les pays pauvres.

Face aux risques de catastrophes naturelles, il faut prendre des précautions afin de préserver les vies humaines mais aussi les constructions et les biens. Il s'agit d'une évidence mais les sociétés riches disposent de plus de moyens financiers que les pays pauvres et sont par conséquent mieux structurées et préparées à faire face à ces phénomènes. Les pays riches peuvent se permettre des constructions respectant des normes adaptées tandis que le plus souvent les pauvres dans les pays démunis souhaitent juste avoir un toit sur leurs têtes et disposer d'un endroit afin de pouvoir dormir. Et ne pensent pas aux risques qui les menacent. Par exemple, un lycéen à plus de chance de mourir dans un séisme en Inde qu'au Japon.
Ces risques sont également renforcés dans les pays pauvres où il existe aussi parfois des conflits politiques et des problèmes socioéconomiques.
Par ailleurs, ce décalage peut être accentué car les moyens de communication sont inexistants ou mal organisés dans les pays pauvres.

La région Caraïbes est confrontée a différents risques naturelles, tels les cyclones sur toute la bande régionale, volcaniques à la Martinique avec la montagne