Les procédés théâtraux
Ce corpus nous présente deux œuvres théâtrales de la deuxième partie du XXème siècle. Du vent dans les branches de sassafras écrit par R. De Obaldia ainsi que Rhinocéros d'Eugène Ionesco.
La théâtralité comporte en tous les procédés qui font d'un texte en un spectacle.
On a en premier lieu deux extraits étant précédés d'un paratexte nous donnant au metteur en scène des informations primordiales sur le décor, les costumes des personnages et la situation de la scène.
Ces deux textes sont caractérisés, tout d'abord, par leur nombre important de didascalies- celles destinées à être vues et celles destinées à être entendues. Cette utilisation notable contraste foncièrement avec le théâtre classique où leur utilisation était assez rare.
Elle donne au metteur en scène des précisions non moindre qui lui permettent par la suite d'offrir au spectateur une perception rigoureuse de la scène. Dans ces deux extrait de ce corpus, les didascalies destinées à être entendues se divise en deux points. Les didascalies implicites et celles explicites. "Les bruits de galop se rapprochent" (ligne 11 texte 1) "On a pu entendre en provenance de la gauche des "oh!" et des "ah!", des pas des gens qui fuient..." (ligne 30-31 texte 2), il s'agit de didascalie explicites, qui nous donnent une idée précise des sons que l'on entend. On trouve en parallèle certaine réplique tel que "Il est plus facile de paraître digne des emplois que l'on a pas que de ceux que l'on exerce. La Bruyère" ( ligne 54-55) le contexte nous donne une indication sur la tonalité employé par l'acteur. Ici, par exemple John-Emery doit semble prendre un ton plutôt condescendant. Il s'agit donc d'une didascalie implicite. On peut également voir des didascalies fonctionnelles tel que "Avance de deux pas" (ligne 33 texte 1) et "qui montre sa tête par la porte de son épicerie" (ligne 14 texte 2). Ces dernières font état des gestes et attitudes des