Les premières méthodes de chiffrements
Cette tablette d’argile datant du XVIème siècle avant Jésus Christ peut être considérée comme le tout premier document « chiffré » au monde.
Elle a été retrouvée en Irak, un potier y avait gravé sa recette secrète en supprimant des consonnes et en modifiant l'orthographe des mots.
Document 2, Bâton de Plutarque
Voici un autre dispositif de chiffrement appelé Bâton de Plutarque ou Scytale. Connu pour avoir été utilisé dans des contextes de cryptographie militaire, chez les Spartiates par exemple, le Bâton de Plutarque permettait l'inscription d'un message chiffré sur une fine lanière de cuir ou de parchemin que le messager pouvait porter accroché à sa ceinture. Son principe consiste à enrouler une bande de papyrus sur un cylindre appelé scytale, et sur laquelle est écrit longitudinalement le message à transmettre.
Le message, une fois déroulé, n’est plus compréhensible.
Pour le déchiffrer, le destinataire devait posséder un bâton d'un diamètre identique à celui utilisé pour l'encodage. Il lui suffit d'enrouler la scytale autour de ce bâton pour obtenir le message en clair.
Document 3, Technique de Nabuchodonosor
Nabuchodonosor II, roi de Babylone entre 604 av. J.-C. et 562 av. J.-C utilisait une technique assez discrète et sûre pour envoyer ses messages secrets : Il écrivait sur le crâne de ses esclaves puis attendait que leur cheveux aient repoussé pour les envoyer par la suite à ses généraux. Cette méthode originale démontre tout de même une certaine sécurité, car si le message est intercepté, le destinataire s’en aperçoit tout de suite. Il s’agit toutefois de stéganographie à proprement parler et non pas de cryptographie : l’information étant cachée et non pas