Les professions et catégories socioprofessionnelles (ou PCS) ont pour objectifs de classer la population, et plus précisément la population active. Pour cela la nomenclature des PCS, établie dans les années 1980, répartit les professions en catégories socioprofessionnelles, elles même regroupées en groupes socioprofessionnelles (ou GSP). Il y a en tout huit groupes socioprofessionnelles, six GSP classant la population actives, et deux GSP classant la populations inactives.
Les PCS, leurs nomenclature, ainsi que les différents GSP, ont pour but de classer la population pour permettre l’étude de la structure sociale, ainsi que son évolution.
Nous étudierons, dans un premier temps comment les professions et catégories socioprofessionnelles rendent compte des inégalités économiques et sociales , puis les limites des PCS pour rendre compte de ces inégalités.

I- L’intérêt des professions et catégories socioprofessionnelles pour rendre compte des inégalités économiques et sociales.

a) Les inégalités économiques.

Les professions et catégories socioprofessionnelles ont pour objectif de classer la population, et la nomenclature des PCS permet l’étude de la structure sociale.
Le document 1 est un tableau réalisé par l’INSEE, classant les différentes inégalités selon les catégories socioprofessionnelles.
On remarque que des inégalités économiques existe dans ce tableau entre les groupes socioprofessionnelles. Par exemple, le niveau de vie annuel moyen en euro des individus du ménage en 2004 selon le tableau est de 14 076 euros pour les agriculteurs exploitants 30 036 euros pour les cadres et professions intellectuelles supérieures.
Ces inégalités économiques se confirment avec le taux de pauvreté au seuil à 60% du revenu médian en 2004 dans les différents groupes socioprofessionnelles. Ce taux s’élève à 12,6% pour les ouvriers contre 2,9% pour les professions intermédiaires.
On constate donc clairement des inégalités économiques entre les groupes