Les organisations internationales dans la mondialisation
Discours prononcé par Angel Gurría, Secrétaire général de l'OCDE, à l'École d'économie de Varsovie,
Varsovie, Pologne, le 24 novembre 2006
La mondialisation a puissamment contribué à la prospérité et à la réduction de la pauvreté. Et, vous êtes bien placés pour le savoir, elle a aussi été une force positive pour les pays qui sont passés de l'économie planifiée à l'économie de marché. Dans mon pays, le Mexique, et dans beaucoup d'autres pays d'Amérique Latine, l'ouverture de l'économie aux marchés mondiaux a eu un impact très positif sur l'évolution sociale et économique. Mais en même temps, la mondialisation suscite de sérieuses préoccupations et inquiétudes dans l'opinion publique.
Comme je l'ai dit, l'ouverture des marchés est la clé de la mondialisation. Mais elle est loin de suffire pour tirer pleinement avantage de celle ci. Il importe que le cadre réglementaire soit efficient et qu'une gouvernance saine et efficace s'instaure dans les entreprises comme dans la sphère publique.
L'un des ingrédients indispensables à une ouverture effective des marchés est un cadre réglementaire qui n'entrave pas l'activité entrepreneuriale et qui facilite l'innovation. Cette question a été examinée dans le contexte d'une étude de l'OCDE sur l'économie polonaise. Comme nous l'avons noté dans notre rapport le plus récent, beaucoup a été fait pour réduire le coût de la création d'entreprise. Cependant, à notre avis, il est nécessaire de réduire davantage les obstacles réglementaires et administratifs. Cela stimulerait l'entrepreneuriat et l'innovation en Pologne, renforcerait l'attrait de celle ci aux yeux des investisseurs étrangers et contribuerait à améliorer ses résultats commerciaux.
S'attaquer aux autres conséquences de la mondialisation
L'OCDE joue un rôle de premier plan dans de nombreuses initiatives destinées à remédier à ces aspects négatifs de la mondialisation. Les pays de l'OCDE et six pays non