Les organes français de lutte contre la cybercriminalité
La cybercriminalité est reconnue par beaucoup d’experts comme étant la nouvelle forme de criminalité du XXIe siècle. Dès lors pour la contrôler, la France a mis en place de nombreux organes de lutte. En voici, quelques exemples :
Dès 1998, a été créé, au sein de la gendarmerie, le département de lutte contre la cybercriminalité au sein du service technique de recherches judiciaires et de documentation (STRJD).
Le 15 mai 2000 a été créé l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC), au sein de la direction centrale de la police judiciaire au Ministère de l’Intérieur. Elle regroupe notamment en son sein la plate-forme de signalement des contenus illicites sur internet. Cette même année, en complément de l’action de l’OCLCTIC, a été mise en place, la Direction de la surveillance du territoire, qui est compétente pour diligenter des enquêtes judiciaires relatives à des actes de piratage sur les systèmes informatiques des établissements à régime restrictif ou des données classifiées de défense.
Par ailleurs, en 2006 a été l’OCRVP, office central pour la répression des violences aux personnes, dont la mission est la coordination, sur le plan national, de la lutte contre les infractions violentes à l’encontre des personnes, notamment concernant la pédopornographie sur internet.
Enfin, la police nationale dispose de services spéciaux comme le SITT service de l’informatique et des traces technologiques. Les directions interrégionales et régionales de police judiciaire disposent d’ICC (Investigateurs en CyberCriminalité) anciennement dénommés ESCI