Les obseques de la lionne
A. La satire explicite
~ Elle est contenue dans les âmes.
LF emploie de l’ironie lorsqu’il dit :« messieurs les courtisans » alors qu’il les compare à des animaux, ce qui les critique. De plus, « triste/gais » est une antithèse, ainsi que « prêts à tout, à tout indifférents ». Ces deux figures de style symbolisent la critique de l’auteur : les courtisans n’ont pas de personnalité. L’antithèse entre être et "parêtre" souligne leur hypocrisie. Ce sont des pantins du roi sans intelligence, comme le montrent les termes « ressort » et « mille corps ». Ces pantins illustrent bien la pensée de LF : seul le roi pense, c’est l’esprit, les autres ne réfléchissent pas .
~ Dans la moralité, la satire se traduit pas le style injonctif.
LF donne le mode d’emploi de la cour « amusez… payez… flattez », c’est à dire comment être un bon courtisan, ce qui est une critique des courtisans. On peut corrompre le roi par la flatterie : « payez-les … goberons » Le futur du verbe « serez » montre que cette formule marche tout le temps, car tous les rois (« ils ») sont corruptibles par des flatteries.
B. La satire implicite
~ L’étiquette ou le protocole est critiqué. « incontournable » montre l’absurdité de ces cérémonies tout organisées, où il faut pleurer le défunt de gré ou de force. LF critique la rigidité de ces lois : « avertir… un tel jour, un tel lieu… prévaut… deuil général ». Le deuil général est une application du protocole jusqu’à l’absurdité.
~ LF aborde le problème de la disgrâce « étranglé sa femme et son fils ». Les loups sont l’outil de la disgrâce. C’est du chantage : il faut choisir entre avoir la même opinion que le roi ou la disgrâce.
~ LF critique le culte de la personnalité par la religion : « miracle … apothéose » . Ces termes, qui rehaussent la reine et confirment que le roi est de droit divin, transforment la reine en sainte.
L’orgueil du roi * Voici quelques termes significatifs qui désignent le roi ou qui se