Les migrations
Les principales migrations sont économiques. Les migrants viennent des pays pauvres et se dirigent vers les pays riches pour y trouver un emploi et de meilleures conditions de vie. Les migrations depuis les années 1950 se poursuivent avec les migrations de travail légales ou illégales et le regroupement familial. Le choix des pays d’accueil est culturel (Africains francophones vers la France) ou dû à la proximité des pays riches (Mexicains vers les Etats-Unis). On observe aussi des flux à l’intérieur des pays du Nord : depuis la chute du mur de Berlin des travailleurs d’Europe de l’Est gagnent les pays d’Europe de l’Ouest. De même, des mouvements migratoires s’opèrent entre pays du Sud (Philippins vers les monarchies pétrolières du Golfe Persique, Mozambicains en Afrique du Sud). Les immigrés occupent souvent des métiers peu qualifiés ou très difficile : agents de nettoyage, ouvriers agricoles ou dans le bâtiment. La mondialisation favorise aussi les migrations de personnes très qualifiées (ingénieurs, médecins, scientifiques) venant de tous les continents attirés par les hauts salaires des pays riches (Etats-Unis en premier lieu).
La multiplication des conflits régionaux a aussi favorisé les migrations de réfugiés fuyant leur pays en guerre (Rwanda, Bosnie-Herzégovine, Afghanistan), et les atteintes au droit de l’homme. Les réfugiés proviennent pour l’essentiel de pays pauvres, peu stables, minés par les crises politiques et économiques. Le plus grand nombre s’installe dans les camps de réfugiés des pays voisins mais ils peuvent aussi demander l’asile aux pays démocratiques occidentaux. Les migrations de travailleurs et de réfugiés restent au dépendantes des différences de développement entre le nord et le sud.
Les migrations définitives