Les Majuscules Sont De Moi
Groupe 77 Les majuscules sont de moi
Je me suis attardé à lire votre texte à propos des jeunes secondaires quatre. Est-il obligatoire de refermer l’école? La protéger du monde extérieur, comme un sanctuaire à cause des jeunes adolescents qui décrochent l’école et ne sachent pas que ce lieu leur apprendra à lire, écrire et penser M. Foglia. Au risque de punir des jeunes faibles à l’école ou ayant des troubles d’apprentissage. La proportion de décrocheurs est en baisse au Québec depuis 10 ans, et même en forte baisse. Surpris? C'est pourtant ce qu'indiquent les statistiques les plus fiables sur le sujet. Selon le ministère de l'éducation, le taux de décrochage était de 22,3% au cours de l'année scolaire 2001-2002. Ce taux a constamment reculé pour atteindre 16,2% en 2010-2011. Ce ne seraient pas à vous les parents d’être blâmé sur le décrochage de votre jeune de ne pas l’avoir assez poussé dans ses études. Je me suis senti désarmé devant des mots, des expressions, des réflexions, des analyses d'une lecture indigeste QUI S'ADRESSAIT À NOUS DES ÉTUDIANTS DE SECONDAIRE QUATRE. Les majuscules sont de moi. En fait, ce qu'il faudrait mettre en majuscules, c’est cette idée qui sous-entend le discours du monsieur, que la peur de l’échec est assumée par les profs, la direction et nos parents.
Faux!! Moi en tant qu’élèves j’assume tous mes échecs dus à un certain manque d’études et mes parents n’hésiteraient pas une seconde à me botter le <<cul>> si je suis sur le bord d’échouer à une matière.