Les limites
La notion de représentation sociale est quelque chose de très théorique et est donc assez difficile à étudier dans la pratique. Se reposant sur l’étude du comportement humain, faisant ainsi face à sa complexité, prouver scientifiquement une règle reste quelque chose de compliqué.
D’un point de vue pratique les représentations sociales permettent d’identifier et d’organiser les conduites, les communications sociales, le développement intellectuel, la définition des identités ou encore l’expression des groupes. Cependant ceci est restrictif dans le sens où les représentations sont traitées dans leur globalité et ainsi ne tient pas compte du caractère unique des individus.
De plus les représentations sociales diffèrent selon l’environnement dans lequel nous vivons. Ainsi deux personnes peuvent avoir des représentations sociales différentes et parfois en contradiction. Ceci génère donc un intérêt mais également une difficulté supplémentaire pour son étude, car elles se croisent, circulent sans cesse à travers une parole, un geste... L’image que veut véhiculer une entreprise peut donc être en contradiction avec celles des salariés.
Selon certains auteurs (Taguieff, Camilleri, Vinsonneau), l’imaginaire social de la société dans laquelle évoluent les individus, ont une incidence sur leurs constructions identitaires. Ceci permet donc de comprendre plus facilement le monde et la place que l’individu y tient. C’est donc là qu’apparaissent les stéréotypes et les préjugés. Ceci est très limitatif dans la mesure où l’être humain serait un individu qui réagirait inconsciemment selon les représentations.
Le stéréotype : Permet de réduire la complexité du concept de représentation. Il est très résistant au changement car il est indépendant de l’expérience. Il est transmit par l’éducation, les médias,…
Il existe à deux niveaux : -« Commutatif » : favorise la communication dans un groupe en évitant les redondances de choses