Analyse publicitaire
« Marseille, la capitale de la Culture. », 20 novembre 2012.
→ Ce que cette campagne raconte au public ? Cette campagne, réalisée par l'agence Leg, expose au public les multiples clichés que regroupe la ville de Marseille, tant sur le plan intellectuel que culturel. Elle raconte, grâce à une certaine auto-dérision, que Marseille dispose d'intérêts que beaucoup d'entre nous méconnaissent. En effet, les publicitaires jouent sur la mauvaise image qu'a la ville de Marseille, en utilisant des stéréotypes. Marseille n'est pas ce que tout le monde croit. (Certes les individus peuvent jouer aux boules, mais ne sont pas pour autant stupides). → À qui ? Campagne dédiée aux Parisiens, afin de les inciter à franchir le périphérique. Dédiée également aux individus bourrés de clichés et refusant la visite de Marseille. Aux touristes, car campagne déclinée en plusieurs langues. → Pourquoi on a eu besoin de le dire ? La ville de Marseille détient une mauvaise image auprès de l'ensemble de la population. Beaucoup de faits d'actualité, principalement violent, sont présents aux informations nationales. La ville veut casser cette image la et démontrer que Marseille possèdent certes, beaucoup de clichés, mais également des paysages magnifiques, nécessitant la visite de la cible. Effectivement, peu d'individus connaissent les endroits à visiter comme le mont Venturi ou le port de la cité phocéenne. L'objectif est ainsi de détourner les stéréotypes un à un pour donner à la ville une image très culturelle. C'est un moyen pour les inciter à venir et y découvrir des choses auxquelles ils ne s'attendent pas. → Pourquoi on l'a dit comme ça ? La campagne a pour but de faire sourire et d'inciter à une prise de conscience : Non Marseille n'est pas ce que l'on croit. Les stéréotypes permettent au public de s'identifier dans ce qu'ils disent et d'ainsi y réfléchir. L'auto-dérision permet de mieux faire passer un message et se veut plus proche de son public car cela permet de