Les limites de la mondialisation sportive
Introduction Le sport moderne a vu le jour au milieu du XIXe siècle. Les manifestations sportives se sont accrues au fur et à mesure que la mondialisation progressait. Avec la mise en contact des territoires, donc une mise en concurrence, et l’accroissement des flux d’échanges, le secteur sportif a connu d’importantes mutations au cours des dernières décennies. Le mode d'exploitation est désormais tourné vers des stratégies mondialisées, destinées à optimiser les bénéfices, à l'image de la restructuration de l'économie mondiale qui a lieu depuis les années 80. En effet, la division du travail, la tendance néolibérale et le climat de "marché libre" font de la mondialisation du sport une question à dimension économique, politique et idéologique. Ainsi, ces domaines transposent leurs difficultés sur le secteur sportif, impliquant un relativisme nécessaire à l’ampleur de la mondialisation du sport.
Problématique À quels obstacles se heurte la mondialisation du sport ?
1. La mondialisation du sport se confronte aux mêmes limites que la mondialisation dont elle est le produit – limites économiques
a. La mondialisation du sport devient un outil pour satisfaire les intérêts particuliers
Lors de la préparation des JO de Sotchi, seuls (ou presque) des constructeurs russes ont été sélectionnés. Ce marché profite donc uniquement aux intérêts et au rayonnement russes. Cette manifestation sportive ne sert que la Russie, ce qui est contraire à la mondialisation qui préconise des échanges entre les acteurs. La professionnalisation croissante et les enjeux financiers renforcent cette tendance.
b. La mondialisation du sport est le reflet des inégalités Nord/Sud
Similairement au domaine économique, la mondialisation du sport crée des espaces centres/périphéries qui coïncident avec les inégalités économiques.
Entre1896 et 2008, 50% des médailles ont été remportées par 5 pays seulement ! EU : 18%