Les lettres de maulincour dans ferragus
1) Lettre du chef de la police à Auguste de Maulincour
Cette lettre délivre un message : le décès de Ferragus.
Elle est différente des autres lettres car c’est la seule qui ne soit pas écrite par un des personnages principaux.
Celle-ci relance l’action car elle pousse Maulincour à ressortir de chez lui, alors qu’il y était resté pour se protéger des tentatives de meurtres organisées contre lui, ainsi il va s’exposer et se faire empoisonner. On peut donc dire que la lettre est capitale, elle est à l’origine de sa mort, s’il ne l’avait pas reçue, il ne serait pas sorti et ne se serait pas fait empoisonner par Ferragus.
Le vocabulaire formel de cette lettre et les formules administratives (« j’ai l’honneur de vous annoncer ») authentifie son origine, il s’agit d’une lettre présumée être celle du chef de la police. Son réalisme tient aussi à l’agrément des témoignages du médecin de la préfecture et à celui du vicaire de l’église Bonne-Nouvelle (« témoins qui ont signé l’acte de décès »).
Cette lettre, contrairement aux autres ne comporte aucune information sur la personnalité des personnages.
Ce courrier qui semble à première vue être un banal rapport de police cache en fait plusieurs mystères : elle a été écrite alors que Ferragus n’était pas mort, il semble donc probable que ce soit un coup monté pour dissiper les soupçons de Maulincour.
2) Lettre adressée à Jules Desmarets
L’auteur présumé de cette lettre est la baronne de Maulincour, mais plus tard lors de la visite de Jules Desmarets, elle dément avoir écrit cette lettre ; on peut donc penser une nouvelle fois que Ferragus est à l’origine de cette lettre.
Pour que la lettre paraisse authentique, il s’adapte à l’identité prétendue de l’auteur c’est-à-dire la baronne. Il adopte un registre soutenu (« agréez l’assurance de ma parfaite considération ») qui reflète la bonne éducation de cette dame.
Cependant quelques zones