Les formes de monnaie
- c’est d’abord une institution sociale : la monnaie est ce que la société existante veut qu’elle soit
- c’est un Pouvoir d’achat, une créance, donc un pouvoir économique
-compte tenu de son pouvoir économique, elle a un pouvoir politique : derrière l’échange monétaire se cachent des rapports de force. La monnaie sert de support à l’établissement de rapports sociaux
-c’est un élément de cohésion sociale. Son objet est de faciliter les rapports entre dirigeants et dirigés
- ce peut être un instrument servant de solution à des conflits sociaux (ex : en 1968, hausse des salaires).
Les formes monétaires
La monnaie revêt actuellement trois formes :
- la monnaie divisionnaire, composée de pièces dont la valeur n’est plus déterminée par la quantité de métal qui les constitue
- la monnaie fiduciaire (du latin fiducia : confiance) qui regroupe les billets dont la valeur ne repose que sur un consensus social
- la monnaie scripturale qui est une écriture en compte. Le chèque et la carte de crédit permettent l’utilisation de la monnaie scripturale mais ne sont pas des monnaies en soi. Cette forme de monnaie est la plus largement répandue dans les économies modernes.
La masse monétaire et sa mesure
Masse monétaire : quantité de monnaie en circulation à l’intérieur d’une zone déterminée; en circulation, c’est-à-dire détenue par des agents qui ne sont pas des établissements de crédit.
On mesure la masse monétaire en dressant la liste des actifs que l’on considère comme actifs monétaires.
Les actifs monétaires sont définis en fonction de leur liquidité.
A partir de ce critère fonctionnel, on définit trois agrégats monétaires :
M1, M2, M3.
M 1 = monnaie fiduciaire(billets et pièces) + monnaie scripturale(monnaie sous forme de dépôts et mobilisables par chèques)
La monnaie fiduciaire est dite “monnaie banque centrale”, parce que seule la banque