Les figures de style
1) Les figures d’analogie ou de substitution
La comparaison : Elle met en rapport deux réalités à l’aide d’un outil de comparaison (« comme », « semblable à »…)
Ex : « La lune sur un rocher comme un point sur un i » (Verlaine)
La métaphore : C’est une comparaison sans outil de comparaison. Les deux réalités évoquées sont assimilées l’une à l’autre.
Ex : « Des troupeaux d’autobus mugissants près de toi roulent » (Apollinaire)
La métonymie : On désigne une réalité par une autre qui lui ai rattachée (la partie pour le tout, le contenant pour le contenue…)
Ex : Les voiles au loin sur les flots. (Voiles→ bateau)
La périphrase : On évoque une réalité sans la nommer tout en insistant sur une ou plusieurs de ses caractéristiques.
Ex : Le conseiller des grâces (vocabulaire précieux du XVIIème siècle)
La personnification : On attribut à un objet, à un animal ou une réalité immatériel un comportement humain.
Ex : Le vent gémit dans les branches.
L’allégorie : C’est une idée générale ou abstraite mise en scène sous une représentation concrète.
Ex : La mort représentée par une faucheuse, La paix par une colombe…
2) Les figures d’opposition
L’antithèse : On met en valeur deux expressions en les opposants.
Ex : « Innocent dans un bagne, ange dans un enfer » (Victor Hugo)
L’oxymore : C’est l’alliance de deux mots de sens contradictoire.
Ex : « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » (Corneille)
3) Les figures d’insistance et d’exagération
L’accumulation : On juxtapose ou on coordonne plusieurs mots appartenant souvent à un même champ lexical.
Ex : « Redoutez tout : l’herbe, le fruit, l’eau, l’air, l’ombre, le soleil, tout est mortel » (Gautier)
La gradation : C’est une accumulation de mots d’intensité croissante.
Ex : « Va, cours, vole » (Corneille)
L’anaphore : On répète le même mot ou la même expression à la même place dans plusieurs vers.
Ex : « Rome, l’unique objet de mon