Les femmes aux xv-xviiième siècle
Aux XV- XVIIIème siècles, il y a une réelle opposition en ce qui concerne les femmes, comme nous le montre cet exemple, Jean de Meung est misogyne c'est-à-dire qu’il n’aime pas les femmes alors que Christine de Pison défend la cause des femmes, elle est se que l’on appelle féministe. On peut donc voir qu’ils n’ont pas la même position.
Est-ce que la vision des femmes a évolué ?
Martin Luther demande l’accès à l’écriture et à la lecture de la Bible pour les femmes pour avoir une éducation religieuse, l’Eglise y répond favorablement. Grâce à cet accès le taux d’alphabétisation des femmes est en baisse, les femmes savent lire et écrire dans le Nord au XVIIIème siècle et dans l’Est au XIXème siècle.
Dans les almanachs populaires, ce sont des publications annuelles qui renseignent sur différents sujets, les femmes sont perçues comme des êtres stupides, sans têtes et faites pour pondre des enfants.
L’instruction des filles est un enjeu majeur car la culture permet d’éliminer les vices de celles –ci, ce qui peut être utile aux hommes. Il y a donc eu une évolution mais celle-ci fût discontinue c'est-à-dire qu’il y eût du progrès puis une chute et encore du progrès.
Les femmes sont vues aussi comme dangereuses comme Judith qui tua Holopherne, ce crime était pourtant un crime juste car Holopherne avait décidé de tuer les Juifs et Judith décida de sauver son peuple en le tuant.
La femme de lettres peut elle aussi être dangereuse car elle dispose d’un pouvoir assez important, elle a des connaissances et sait lire. Elle est donc influente.
Contrairement à certains préjugés les femmes sont intelligentes comme le prouve cet exemple de l’eusse-tu-cru qui dans une représentation populaire tape sur les têtes des femmes, celles-ci ont décidés de se venger en se moquant c’est pour ça que l’on peut voir une seconde représentation où cette fois ci les rôles sont inversés, ce sont les femmes qui tapent sur la tête de l’eusse-tu-cru.