Les espaces productifs francais dans la mondialisation
Les espaces agricoles français
Le secteur primaire qui regroupe les activités liées à l’agriculture, à la pêche et à la forêt, n’emploie plus que 3 % de la population active française, mais occupe 59 % de la superficie du territoire métropolitain et fait de la France la 1e puissance agricole européenne et le 2e exportateur mondial.
a. Des espaces agricoles fortement spécialisés
La modernisation des activités agricoles (mécanisation, engrais) et la spécialisation des productions a permis de produire des quantités abondantes et de gagner en productivité.
Certaines régions agricoles comme le Bassin parisien (grande culture céréalière), la Bretagne (élevage hors-sol de volailles ou de porcs ) ou les régions méditerranéennes (cultures maraîchères de fruits et légumes) sont bien intégrées aux marchés en liaison avec le complexe agroalimentaire qui est un système intégré comprenant activités agricoles, industrielles et tertiaires qui lui sont liées en amont et en aval. Mais les régions de polyculture associant élevage et céréales reculent.
Les petites exploitations agricoles ont disparu du fait du remembrement qui a consisté à regrouper les champs pour agrandir les parcelles et ainsi permettre l’utilisation des machines agricoles.
b. De profondes mutations en cours
Ce modèle agricole intensif porte atteinte à l’environnement (pollution des nappes phréatiques, épuisement des ressources en eau). Les enjeux du développement durable, qui vise le développement économique dans un souci d’équité sociale et d’utilisation raisonnée des ressources de la planète, sont devenus prioritaires.
Pour relever ce défi, une agriculture durable se développe en limitant les produits chimiques et en privilégiant la qualité et la quantité. À cet effet, des labels ont été créés tels que l’AOP (appellation d’origine protégée) mis en place par