Les erreurs de la République I. Les symboles de la République 1. « Liberté, égalité, fraternité » La devise de notre République est basée sur trois principes. Premièrement, la liberté et l’égalité sont incompatibles : la liberté, c’est s’affranchir des lois et se démarquer pas ses différences des individus alentours. L’égalité, c’est niveler les différences pour faire de chacun une réplique du citoyen modèle voulu par la République. Si l’on veut la liberté, il faut alors tuer l’égalité. Si l’on veut l’égalité, il faut tuer la liberté. La fraternité semble un bien grand mot pour définir l’état d’esprit régnant parmi les français. Comment une communauté peut-elle être fraternelle lorsque son gouvernement est le fruit d’un parti politique qu’une petite partie de la population a supporté et élu ? Comment une communauté peut-elle être fraternelle lorsque la population est divisée en une multitude de partis politiques, s’affrontant les uns les autres et se livrant une lutte à mort pour le pouvoir ? Non, la République française n’est pas fraternelle. Il suffit d’ouvrir un journal pour y lire le dernier coup d’éclat politique, où un certain parti attaque un autre pour s’en rendre compte. La devise de la République française est donc contradictoire. Au moins, cette devise est fidèle au gouvernement républicain, qui se résume finalement en un affrontement entre partis, et qui est un coup à droite, un coup à gauche, cela dépendant des événements de l’actualité, de la montée ou de la descente du patriotisme, des polémiques ayant éclatées … La République est donc incapable de mettre en place un gouvernement stable pouvant se lancer dans des projets à long terme, puisque le gouvernement de l’opposition finira par revenir et démolir tout ce qui aura été mis en place par le gouvernement