Les entreprises face aux défis de la pauvreté : des stratégies gagantes
Dans les modèles entrepreneuriaux qui tiennent compte des besoins des populations pauvres, la conclusion d’accords avec des partenaires non commerciaux, notamment des ONG ou des agences gouvernementales, est au moins aussi importante que la conclusion de partenariats interentreprises. Ces partenaires non commerciaux peuvent être des églises, des coopératives agricoles, des institutions de micro-finance, des organisations non gouvernementales agissant en faveur du développement humain ou encore des services publics tels que des écoles, des hôpitaux, des municipalités ou des agences gouvernementales.
Les modèles entrepreneuriaux qui opèrent aussi au bénéfice des populations pauvres peuvent impliquer les organisations dans deux types d'approche. La première consiste à faire jouer la complémentarité des capacités. Toutes les entreprises cherchent à se doter d’un ensemble de capacités qui leur confère une
« compétence fondamentale » et leur procure un avantage comparatif sur leurs concurrents.1
Une deuxième approche possible afin d’impliquer d'autres entreprises ou organisations consiste à mettre des ressources en commun. Destinée à permettre un changement de dimension ou à promouvoir des objectifs communs, cette pratique est moins courante, du fait des risques qu'elle entraîne de perdre un avantage concurrentiel au bénéfice de
« profiteurs ».
CEMEX a mis en place des initiatives en faveur des communautés afin de se faire connaître et se bâtir une réputation de confiance sur son coeur de cible.
Les études de cas de l'Institute for Research and Innovation in Sustainability de l’Université de York : à trouver !!
Les modèles entrepreneuriaux prenant en compte les populations pauvres peuvent réussir en impliquant tous ces types d'organisations et en tirant parti de leurs capacités, particulièrement pour :
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