Les enfants sauvages fiche de lecture
Lucien MALSON
Intro : Les enfants sauvages et le problème de la nature humaine.
Tout les grands courants de pensée contemporaine admettent comme vérité que « l’homme n’a point de nature mais qu’il a – ou plutôt qu’il est- une histoire » (p.7) :
- NAVILLE (béhavioriste) : « L’hérédité des traits mentaux, des talents, des capacités n’existent pas ».
- WALLON : « De tous les êtres vivants, l’homme est à sa naissance, le plus incapable, condition de ses progrès ultérieurs ».
- LAGACHE (psychanalyse) : « L’idée d’instincts se développant pour eux-mêmes ne correspond à aucune réalité humaine ».
Même si chez les animaux, l’entourage joue un rôle dans la maturation de l’instinct (l’imitation, l’apprentissage chez les animaux supérieurs – la suggestion du groupe chez les animaux inférieurs), ils ont une force directrice qui les conditionnent dans leur cpt, même s’ils se trouvent isolés très précocement ; ce qui renvoie donc à la notion de nature.
Chez l’homme, il n’en est rien. L’enfant n’a pas ces schèmes adaptatifs spécifiques.
S’il est isolé précocement, sans lien social humain, « toute psychologie vire en tératologie » (p.8).
Tératologie : science qui étudie les malformations / Tératogène : qui produit des malformations chez l’embryon. / Tératogénèse : apparition et dév d’une malformation chez un être vivant.
Cette absence de déterminations spécifiques entraîne des possibles qui se définissent sous l’action du contexte social :
Ainsi, les différentes cultures existantes entraînent une pluralité de types sociaux ; l’humanité s’en trouve diversifiée (dans le temps et dans l’espace).
A la naissance, l’homme n’est que des « virtualités » ; il doit tout apprendre, tout recevoir.
→→→ Question de la Nature humaine : question de l’hérédité psychologique.
Le naturel, en l’homme, c’est ce qui tient à l’hérédité.
Le culturel, c’est ce qui tient à l’héritage.
Déjà pas facile de