Les ciompi vu par de la rancière
Charles Marie de la Roncière est professeur à la faculté des lettres et sciences humaines d'Aix-en-Provence. Peu d’infos sur lui
Charles Marie de la Roncière se base, dans son ouvrage prix et salaire à Florence au XIVe siècle, sur une histoire quantitative pour tenter de comprendre la vie quotidienne des florentins. Ses recherches portent ainsi sur les prix des différents produits de première nécessité, sur les évolutions de salaires.
L’histoire quantitative ne se base plus uniquement sur des événements, mais avant tout sur des données sérielles, par exemple des statistiques démographiques, économiques et même culturelles.
L’histoire quantitative considère que l’abondance de chiffres, leur recoupement permet de mieux comprendre les faits sociaux, économique d’une société. Celle-ci apparait dans les années 50 au moment où l’histoire économique est très importante. Elle perd de son importance dans les années 80
« Le soulèvement des Ciompi dans la conjoncture économique » fait office de conclusion générale à la Thèse de Charles Marie de la Roncière sur les prix et salaires à Florence au XIVe siècle. Sa conclusion traite alors des effets sociaux des prix et des salaires avec comme question principale le rôle de la conjoncture économique dans le soulèvement des Ciompi.
On a tendance à étudier le soulèvement des Ciompi d’un point de vue strictement politique, considérant que l’absence de représentation politique des classes laborieuses est la cause première du soulèvement. Charles Marie de la Roncière s’intéresse aux implications économiques de ce soulèvement. Dans la continuité de sa thèse sur les prix et les salaires, il s’interroge sur le rôle de la conjoncture économique dans le mouvement des Ciompi.
La problématique de l’auteur apparait dans le 1er paragraphe : L’évolution des prix et des niveaux de vie t-elle joué son rôle dans le mûrissement et dans l’éclatement de la crise ? Nous allons élargir la pb à un aspect plus historiographique en nous